C'est quoi le Vistemboire des Panoramas?
Le magasin d'histoires
Voilà quelques mois, a ouvert, dans le deuxième arrondissement de Paris, au 13 passage des Panoramas, un lieu insolite qui tient à la fois du musée, de la librairie ancienne, du cabinet de curiosité, du salon de thé, de la galerie d’art et de la brocante.
Ce lieu, « le Vistemboire des Panoramas », est une maison sur trois niveaux qui offre des histoires à ses visiteurs et leur permet d’en acquérir le souvenir.
Comme la caisse dessinée par l’aviateur contient le mouton tel que le Petit Prince se l’imagine, le Vistemboire des Panoramas contient les histoires qu’on a envie de découvrir sans encore les connaître.
Puisque les histoires qu’il contient changent tout le temps, et que chaque histoire est elle-même changeante, on vient et on revient au Vistemboire, on y passe cinq minutes ou on s’y installe pendant des heures et le visiteur découvre ou retrouve sous une forme nouvelle ce qu’il croyait déjà avoir apprivoisé.
Être marchand d’histoires c’est un commerce merveilleux. Nous vivons tous d’histoires. Nous avons tous besoin d’histoires. Ce sont les histoires qui nous relient à la vie et qui donnent de l’épaisseur à ces liens. Car non seulement les histoires ne nous détournent pas de la réalité ni ne nous distraient de l’existence, mais elles peuvent, au contraire, nous les rendre plus intelligibles et tangibles à la fois.
Comme il y eut le temps de Homo Erectus ou de Homo Sapiens, l’ère moderne est celle de Homo Fabulas, en ce sens que le besoin de récits nous est à la fois caractéristique, consubstantiel et universel.
C’est à cet Homo Fabulas, cet être de récits, que le Vistemboire veut offrir un sanctuaire joyeux et passionné.

A l'origine du Vistemboire
La création du Vistemboire remonte à si loin, que la mémoire de sa fondation s'est perdu dans la nuit de l'Histoire et fait encore aujourd'hui l'objet d'âpres débats entre experts.
La thèse, longtemps défendue, d'une louve qui aurait nourri un demi-dieu aux mamelles du commerce est aujourd'hui très contestée par les historiens de l'école de Friedland.
L'hypothèse d'une expérience d'alchimiste qui aurait mal tournée au moment de plonger le sou fétiche dans le cratère du Vésuve reste à prouver.
Il est aujourd'hui à peu près avéré que la mention "by appointement to his majesty, William the Conqueror" apposée sur la vitrine est apocryphe.
Enfin, l'hypothèse de l'école dite "de Grenelle", pourtant toujours soutenue par Michelet et Bainville, d'une simple façade pour une maison de rendez-vous tenue par Lulu la Nantaise, n'a jamais été prouvée, pas plus que celle du repaire de Vidocq.
Faute de consensus, on en est réduit à considérer encore la version, toutefois hautement fantaisiste, d'un doux dingue qui, après avoir été directeur d'établissement public, créateur d'entreprises, consultant; après avoir travaillé dans les investissements internationaux, les transports publics, l'intelligence économique, etc... serait tombé amoureux du lieu et serait devenu ainsi commerçant à l'orée de la cinquantaine.
Cela semble absurde évidemment, mais souvenez-vous qu'on disait la même chose du Père Noël avant que son existence ne soit scientifiquement démontrée par le professeur Ragout
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